L'histoire de Dżok, belle histoire de Cracovie
Il ne s'agit pas d'une légende, mais bien de la réalité... Ce n'est pas si vieux que cela, les faits se déroulant au début des années 90. Laissez moi vous conter l'histoire de Dżok.
Dżok est connu de tous à Cracovie. Dżok, c'est une célébrité, c'est une légende, c'est... un chien!
Tout se passe en 1990. Dżok est arrivé un jour sur le Rondo (Rond point) Grunwaldzkie, en face du Wawel, sur la rive opposée de la Vistule. Les passants ne remarquèrent d'abord pas sa présence. Mais jour après jour, celle-ci devenait de plus en plus suspecte. Nul ne pouvait réellement l'approcher et ni les mauvaises conditions climatiques, ni la faim ne le faisaient partir.
Cette présence intrigue. Les habitués de ce point de passage ont commencé à s'intéresser à l'histoire de cet animal. En fait, Dżok attend... Patiemment, jour après jour, il attend...
Emus par son allure triste, les Cracoviens commencèrent à lui apporter de quoi se nourrir. Une niche de fortune lui sera même construite pour se protéger de la rigueur de l'hiver. Le temps passe, mais nul ne peut l'approcher.
Mais que peut-il attendre ainsi ? Les investigations sont faites. Il s'avère que Dżok attend tout simplement son maitre. Fidèle compagnon, il l'attend au dernier endroit où il avait accompagné. Malheureusement, le maitre ne viendra pas. Celui-ci est en fait décédé d'une crise cardiaque non loin de là.
Dżok reste fidèle et il attend.
Il attendra ainsi plus d'un an ! Finalement, Dżok décide de suivre une dame qui l'aura nourri tout le long de l'année écoulée. La vie reprend ainsi son cours normal. Dżok accompagnera jusqu'en 1998 sa nouvelle maitresse. Il décèdera alors de vieillesse.
Devenu un véritable symbole de la complicité entre l'homme et l'animal, de nombreuses personnalités, des associations et de nombreux cracoviens ont voulu commémorer sa disparition. Les autorités locales n'étaient alors pas de leur avis. C'est finalement en 2001, à la date anniversaire du départ de Dżok du Rondo Grunwaldzkie qu'un monument est inauguré. La statue, du sculpteur Bolesław Chromy est accompagnée d'une inscription rappelant brièvement les circonstances de cette belle histoire...
Dżok, considéré comme la dernière légende de Cracovie, a aussi son histoire perpétuée à travers plusieurs ouvrages, comme celui de Barbara Gawryluk :
Dżok est connu de tous à Cracovie. Dżok, c'est une célébrité, c'est une légende, c'est... un chien!
Tout se passe en 1990. Dżok est arrivé un jour sur le Rondo (Rond point) Grunwaldzkie, en face du Wawel, sur la rive opposée de la Vistule. Les passants ne remarquèrent d'abord pas sa présence. Mais jour après jour, celle-ci devenait de plus en plus suspecte. Nul ne pouvait réellement l'approcher et ni les mauvaises conditions climatiques, ni la faim ne le faisaient partir.
Cette présence intrigue. Les habitués de ce point de passage ont commencé à s'intéresser à l'histoire de cet animal. En fait, Dżok attend... Patiemment, jour après jour, il attend...
Emus par son allure triste, les Cracoviens commencèrent à lui apporter de quoi se nourrir. Une niche de fortune lui sera même construite pour se protéger de la rigueur de l'hiver. Le temps passe, mais nul ne peut l'approcher.
Mais que peut-il attendre ainsi ? Les investigations sont faites. Il s'avère que Dżok attend tout simplement son maitre. Fidèle compagnon, il l'attend au dernier endroit où il avait accompagné. Malheureusement, le maitre ne viendra pas. Celui-ci est en fait décédé d'une crise cardiaque non loin de là.
Dżok reste fidèle et il attend.
Il attendra ainsi plus d'un an ! Finalement, Dżok décide de suivre une dame qui l'aura nourri tout le long de l'année écoulée. La vie reprend ainsi son cours normal. Dżok accompagnera jusqu'en 1998 sa nouvelle maitresse. Il décèdera alors de vieillesse.
Devenu un véritable symbole de la complicité entre l'homme et l'animal, de nombreuses personnalités, des associations et de nombreux cracoviens ont voulu commémorer sa disparition. Les autorités locales n'étaient alors pas de leur avis. C'est finalement en 2001, à la date anniversaire du départ de Dżok du Rondo Grunwaldzkie qu'un monument est inauguré. La statue, du sculpteur Bolesław Chromy est accompagnée d'une inscription rappelant brièvement les circonstances de cette belle histoire...
Dżok, considéré comme la dernière légende de Cracovie, a aussi son histoire perpétuée à travers plusieurs ouvrages, comme celui de Barbara Gawryluk :
